Le texte est de mon ami Jean Pierre Brouillaud.
Pour en savoir plus sur le personnage, allez sur son blog :
http://l-illusion-du-handicap.over-blog.com/
En arrière plan quelque chose veut se dire,
ça crie, ça frémit, ça empêche de dormir,
Si j'essaie de le capturer avec l'appât des mots,
ça semble s'éloigner, ça me tourne le dos.
Toutes sortes d'émotions m'énoncent que je ne suis pas à jour,
" Laisse toi faire, laisse entrer l'inconnu ",
ça frappe à la porte. J'ouvre. Qui es-tu ?
J'ai encore raté ce rendez-vous d'amour.
Ce qui veut descendre, apparaître,
Ne demande aucun effort, si ce n'est se laisser être,
Seule l'eau transparente de l'attention
Peut révéler ce que l'on appelle l'inspiration.
La poésie c'est comme une grossesse,
Le géniteur n'a pas de visage,
Osons, sans filtre, laisser entrer impressions puis mots dans notre cage,
Ils finiront par éclore, transportés par la seule allégresse.